l’histoire en images – Sorel-Tracy
11 avril 2014Patrimoine bâti – Les 30 des OMH Tracy Sorel St-Pierre par Louise Pellettier
17 juillet 2014CIMETIERE ANGLICAN par Louise Pelletier
PATRIMOINE FUNÉRAIR
SOREL
CIMETIERE ANGLICAN
RÉALISÉ
PAR
LOUISE PELLETIER
RECHERCHISTE
HISTORIENNE
2006
Un autre joyau de notre patrimoine s’envolera. L’église Saint-Maxime ne sera plus qu’un souvenir du passé. En fouillant les archives du diocèse Anglican de Montréal. Je fis une découverte inattendue. Je ne savais pas que le centre et l’église Saint-Maxime étaient construits sur un ancien cimetière appartenant à l’église anglicane de Sorel. Le terrain portant l’ancien lot « L »et aujourd’hui «102 »au cadastre de la ville de Sorel. Le cimetière était borné par les rues Adélaïde, Alfred et Albert, et à l’arrière par les lots adjacent la rue Limoges. Le terrain a été concédé par Thomas Stephen au révérend William Andreson, le 6 mars 1850. Le plan a été dessiné par Robert Pilkington ingénieur royal de Montréal, le 13 mai 1850. Depuis de nombreuses années, le terrain du cimetière anglican a été sous la surveillance de Sa Majesté. Dans les rôles d’évaluation de la ville de Sorel, on mentionne « en 1914 que le lot 102 est reconnu comme vacant et appartenant à Sa Majesté, et de 1923 à 1930, occupé par la ville de Sorel». De plus d’autres transactions ont été faites, une vente de Sa Majesté à l’église Anglicane, le 3 décembre 1932; une cession de Sa Majesté à Mgr Jean-Baptiste Nadeau, le 10 décembre 1946; une vente de Mgr Jean-Baptiste Nadeau à la fabrique Saint-Pierre-de-Sorel; une cession de la fabrique Saint-Pierre-de-Sorel aux Frères Mineurs Franciscains, le 22 janvier 1953. Aujourd’hui, le dernier propriétaire est la ville de Sorel-Tracy.
On ne peut affirmer s’il y avait des corps enterrés dans le cimetière appartenant à l’église Anglicane de Sorel. Voici certains témoignages du temps :
Selon Monsieur Larochelle, « Vers la fin des années 1930, la ville de Sorel aurait fait creuser une trou pour une piscine et le projet n’a jamais été terminé. Les gens allaient se baigner dans cet eau ».
Moi Louise Pelletier, une dame m’a dit «Dans les années 1970, j’ai demeuré sur la rue Limoges en arrière du centre Saint-Maxime. La première année en creusant pour ce faire un jardin, on a trouvé des ossements. Étaient-ils d’origine humaine ou animale ? À cette époque, on n’avait pas porté attention à cette trouvaille ».
En conclusion, la recherche peut nous conduire à des trésors cachés d’une valeur inestimable de notre histoire.
Référence :
Monsieur Larochelle
Archives Société historique Pierre de Saurel (
Fonds Louise Pelletier-Laplante SHPS
Archives du Diocèse Anglican de Montréal
Bureau enregistrement à Sorel
Archives Nationales d’Ottawa
Aussi sur LaRPV:
Voir toutes les chroniques de Louise Pelletier
Note: Interdit de reproduire en partie ou en totalité les images graphiques, musiques, textes, vidéos sans la permission écrite de Louise Pelletier et de RoGeR Marchand.
LaRPV.tv
Si l’histoire vous intéresse !