Daniel Cournoyer photographe visionnaire
22 juin 2013Les entrevues de LaRPV.tv : Karine Turcot
26 décembre 2013Claude Péloquin – Daniel Cournoyer – Merveilles Masquées
Merveilles Masquées
Claude Péloquin – Daniel Cournoyer
poésie – photographie
Jeudi le 25 juillet 2013, je suis à Montréal il est 10:00, la journée est ensoleillée et je cours dans les rues et je saute d’une rame de métro à une autre. J’espère rattraper le temps car j’ai quelques minutes de retard, je crains pour la suite de l’entrevue. Il ne faudrait surtout pas que je rate, car depuis plus de 1 an que j’attends ce moment… un grand moment… je dois rencontrer le poète québécois Claude Péloquin. Mon cœur bat la chamade, je cherche mon chemin, je demande à chaque passant … SVP, où est le bar « le vol de nuit », la rue SVP,…. enfin j’arrive; Non pas vrai, j’ai passé tout droit, je retourne sur mes pas…. voilà enfin, …. ce n’est pas ouvert, me dit une voix, je me retourne, … j’ai rendez-vous ici pourtant avec monsieur Claude Péloquin. Il n’est pas ici, mais si vous regardez en face, vous allez le voir. Oui, oui je le vois, je me dirige en droite ligne directement vers cette icone de ma jeunesse, heureux d’enfin y être. Il est en compagnie de Daniel Cournoyer, le photographe avec qui il a travaillé pour la production du recueil « Merveilles Masquées ». Il sourit, c’est gagné, la première impression est bonne, l’entrevue va avoir lieux, je suis heureux et je flotte déjà, ravis de cette première réussite.
Suite à notre entrevue, un article dans le journal de Montréal de Léo-Paul Lauzon publié le 12 août 2013, intituler « KPMG-Secor et ses riches clients sont des escrocs » l’article le fait réagir et Monsieur Péloquin n’en reste pas là. Voici sa réponse à Monsieur Lauzon…
La réponse de Claude est faite à Léo-Paul Lauzon du Journal de Montréal qui, sur son blogue du 12 aout Il parle de l’entrevue de Claude avec JP Décarie. Voici l’extrait du blogue de Lauzon: Le poète autoproclamé au secours de KPMG-Secor L’incroyable Jean-Philippe Décarie de La Presse a, dans sa chronique du 6 août 2013, intitulée «Claude Péloquin. Le capteur d’âme du Québec Inc.», mentionné que le dit poète «engagé» auprès des entreprises avait vendu ses talents poétiques à KPMG-Secor et à d’autres. Claude Péloquin un artiste qui trouve très poétiques ceux qui s’adonnent à la corruption, aux paradis fiscaux, à la collusion, etc. Un créneau poétique payant quoi. Très original comme poète. En tout cas, Jean-Philippe aime ce type d’artiste puisqu’il y a consacré une grosse plogue. Richard Desjardins, Gaston Miron et Louis Aragon sont et étaient des «capteurs d’âmes» de d’autres choses que des affairistes. À chacun sa sensibilité!
Réponse de Monsieur Claude Péloquin:
René Corbeil, mon agent de liaison, m’a rejoint au sujet de votre blog. Voyez passer mon avion à réaction: Après cinquante cinq ans de carrière, c’est la première fois que ma photo est en première contrairement aux humoristes et prétendus humanistes à répétition qui assassinent mon Québec tant aimé. J’ai publié 36 livres, endisqué 6 fois, fait de la scène et de la chanson… J’ai travaillé avec 25 peintres et sculpteurs etc. et vous! J’entends déjà en sous-entendu derrière votre petite tête jalouse le mot Bahamas: sachez que j’y étais jadis pour gagner durement ma vie en chasse sous-marine. Suite à l’article de Monsieur Décarie du 6 août dernier dans la page Affaire de la Presse, je me demandais bien qui serait le premier à se mettre le nez dehors, et c’est vous! Étrange! car vous êtes le seul. Vous le chercheur de poux paranoïaque – le tueur d’économie… Semeur de merde… En plus vous trouvez l’article trop gros… vous voulez vraiment voir le poète écrasé dans son coin… et souffrant dans l’oubli! Ma vocation poétique m’écartèle et me trépane déjà assez comme ça… Je n’ai pas besoin de vous. Comme trop de québécois hélas, vous êtes un pense-petit et un jaloux au fond. Moi je suis déjà passé à l’histoire. Mon œuvre est immense et vous ne pouvez l’éteindre ni lui porter atteinte. Je ne suis pas <autoproclamé> comme vous dites. Dans plusieurs pays je suis considéré comme un poète d’avant-garde, pas ici ou je dois encore me battre car je dérange. Gardez donc vos petits poètes de poteaux de clôtures et de corneilles. En Europe ce sont les Jean-Jacques Pauvert et les Bernard Pivot de ce monde qui m’ont reconnu comme tel au même titre que les Pierre Filion, les Louis Dudek, les Roger Chamberland, les Yrénée Bélanger, les Bruno Roy, les Lucien Francoeur et les Michel Brûlé etc. Est-ce que être engagé c’est chialer contre l’argent et se faire du capital en prêchant un Québec déjà perdu et envahi avec la Fleur de Lys en avant et la Feuille d’Érable en arrière. Votre Aragon de surface était communiste et collabo / Miron n’a rien publié sauf avec sa gueule; un jour il s’attaqua à moi et à Claude Gauvreau: on lui a remis ça sur la tomate d’aplomb. J’ai écrit pour la FTQ, La Fondation Chagnon qui aide les femmes en difficulté, pour les conducteurs de train dans le Grand Nord etc., etc. Allez donc voir, mon cher Léo-Paul. Je ne suis pas non plus un affairiste, je gagne ma vie, je n’ai jamais eu de salaire, je suis sur la ligne de feu. Je n’ai jamais eu de bourse car je ne fais pas parti des cliques d’intellos comme vous. Ils se donnent des bourses les uns aux autres au fil des ans. Ça aussi c’est de la collusion. D’autres prétendus poètes du dimanche qui ne m’arrivent pas à la cheville ont eu pour $200,000.00 de bourses et parfois jusqu’au million. Allez donc voir combien M. Tremblay le dramaturge a eu pour ses manuscrits de balconville et de ma tantes aux deux gouvernements tandis que moi, pour conserver mes manuscrits, on m’offre des reçus d’imp. Si le monde des affaires n’existait pas il n’y aurait pas de monde. L’argent salit souvent mais il agrandit et anoblit aussi. Je n’ai jamais vendu mes talents comme vous dites, je vais plutôt dans le cœur des entreprises. Ici au Québec, aussitôt qu’on sort sa tête du panier, ils vous la coupent: on a hérité ça des Français, comme les noms composés qui font suer tout le monde. Vous voulez donc que je sois un grand poète mort de faim ou de folie… personne ne m’a jamais aidé à construire mon œuvre sauf Guy Laliberté et Pierre Péladeau. Sachez que je n’ai jamais écrit pour des compagnies qui sont dans la corruption: une firme n’a jamais de mission croche, ce sont les individus qui la salissent. Sachez que j’ai écrit dans les deux langues pour Pomerleau Construction et j’en suis fier. Ce n’est pas parce qu’on oeuvre dans ce milieu là qu’on est dans la collusion. Si vous avez des couilles allez lire le texte créé pour KPMG sur le boulevard De Maisonneuve. Imprimez- le sur vote blogue ou le Journal de Montréal. Vous verrez! En terminant lisez: Poète en Feu de Glace à paraître en 2013-2014 aux Ecrits des Forges. Adieu Claude Péloquin
Autres informations:
et références – (cliquer sur le lien) Information: 23 octobre 2014
Information: 19 septembre 2013
Articles de LaRPV.tv:
Danielle Cournoyer artiste visionnaire
Autre articles:
Claude Péloquin – Wikipédia
Article de Monsieur Jean-Philippe Décarie: Claude Péloquin: Le capteur d’âme du Québec inc
Claude Péloquin: Notice biographique
Les acteurs: Claude Péloquin Auteur, poète, interprète, scénariste et réalisateur. Montréal, 26 août 1942
Biographie et informations : Babélio
Les francs-tireurs Entrevue – vidéo
(Disponible jusqu’au 31 août 2018)
Merci: Bar le vol de nuit
14 Rue Prince Arthur Ouest Montréal, QC H2X
(514) 845-6243
Biographie: Claude Péloquin
Nationalité : Canada Né(e) : 1942
Comme auteur, Claude Péloquin a publié de nombreux ouvrages, dont :
- Jericho (1963)
- Les essais rouges (1964)
- Les mondes assujettis (1965)
- Manifeste subsiste (1965)
- Calorifère (1966)
- Manifeste infra, suivi de : Les émissions parallèles (1967)
- Pour la grandeur de l’homme (1969)
- Le repas est servi (1970)
- Pour la grandeur de l’homme (1971)
- Mets tes raquettes (1972)
- Éternellement vôtre (1974)
- Les chômeurs de la mort (1974)
- Ballade d’Abitibi ou Une histoire d’amour (1974)
- Amuse crânes : aphorismes (1974)
- Pellan-Pellan (1976)
- Œuvres complètes 1942-76 (1976)
- Entrée en matière (1976)
- Inoxydable (1977)
- L’autopsie merveilleuse (1979)
- Une plongée dans mon essentiel (1978)
- La philarmonie du plaisir (1980)
- Le cirque sacré (1981)
- Delirium Concerto (1982)
- La paix et la folie (1985)
- L’ouragan doux : éternitextes 1970-90 (1990)
- Les mers détroublées : poèmes et textes 1963-69 (1993)
- Dix doigts sur le rail (1993)
- Pour la suite des amuse-crânes (1995)
- Les Saints-Innocents (1996)
- Merveille masquée (1996)
- Les faits vécus (1996)
- Vagues à Longueuil (1996)
- Dans les griffes du messie : œuvres 1970-79 (1998)
- Le frambant nu : histoires vraies (1998)
- Tranche de porc (1998)
- Les hélices dans la bouche (1998)
- Une plongée dans mon essentiel (2000)
- Le cirque ou la vie (2000)
- Cœur Everest (2007)
- Sur l’îlot de Cupidon (2007)
- Le cadeau (2008)
- NiPi : poèmes pour ceux qui veulent rester sur terre (2009)
- Ma paix (2010)
Filmographie
Il a scénarisé et réalisé pour l’Office national du film deux courts documentaires de 10 minutes, L’homme nouveau (1969) et Balle de gin (1970). Il a d’ailleurs remporté en 1971 un Canadian Film Award à Toronto pour le meilleur scénario non dramatique pour un film documentaire pour L’homme nouveau. En 2009, Benjamin Hogue et Pierre-Luc Gouin ont réalisé un documentaire de 68 minutes sur Claude Péloquin
Discographie
Simples
- Monsieur l’Indien/ Stérélisation Montréal, P: 1972, Epic 2777 [Europe]
- Les bottes de Saint-Tite ©/ L’Hôtel-Dieu © Montréal, P: 10/1972, 2065.146
- Y’a juste assez de monde/ La résurrection Montréal, P: 1979, London LFX-1102
Albums
Péloquin-Sauvageau : Laissez-nous vous embrasser où vous avez mal : Monsieur l’Indien/ Émiliano/ L’hymne international des clowns/ Black spaghetti/ Le cirque/ Mama Vagina/ Sterilization/ Les grands silencieux/ Down The Drain. — poèmes de Claude Péloquin sur musiques d’ambiances de Jean Sauvageau — (Montréal, P : 1972, Polydor 2424.061; réédition 2003: Mucho Gusto MG-004 CD) Pélo Krispé : Alborozo Goya/ Tapacnamac/ Fais-moi un miracle/ L’esquimau/ Medecine Hat/ Veranito/ Les rois mages/ Zumapuni/ La tauromachie/ Los vuelos/ Le char anti-pollution/ La trilocation/ La lévitation/ Le condor –avec le groupe sud-américain Kinchamali; eregistré en spectacle au Patriote de Montréal en 1974 — (Montréal, P : 1975, Clic CSN-1002) Les chants de l’éternité : Même si/ Apocalyptus/ L’extrême/ Matin magique/ Concert/ Magnétique/ Il vente la vie. — musique d’ambiances par Michel Lefrançois — (Répentigny, P : 1977, Polydor 2424.156 ; CBS 82062 [Europe] ) L’ouverture du paradis : Ouverture (inst)/ L’assiette d’or/ Envolvie/ Les corps brillants/ L’ouverture du paradis/ Il y a juste assez de monde/ Les réalités perpétuelles; L’apparition; L’opération; La résurrection; La perfection. — musiques de Jean-Pierre Goussaud — (Normandie, E : 6/1979, London LFS-9030) Tout le monde au ciel : Tout le monde au ciel/ Lindbergh/ Atrocité/ La secrétaire/ Le grand coup de métro /J’ai un amour dans le triangle des Bermudes/ Il n’y a plus de peine d’amour/ L’amour guitare/ L’ours polaire/ Moi l’indien. (Montréal, P : 2000, Musi-Art MA-5830 CD)Robert Thérien 8 juin 2012