Le dossier contient également : l’interrogatoire d’Angélique Mersan, laquelle dit que son mari, en fuite, lui aurait avoué avoir commis le meurtre de Joquin, pour lui voler des ordonnances ; les procès-verbaux de la perte d’une pièce à conviction, c’est-à-dire un bonnet, et de la découverte par Claude Phaneuf, voisin de Charpentier, de deux poches de farine dont l’une avec des traces de sang, présumé provenir du lieu du crime ; le rapport de l’assignation faite à Michel Charpentier par cri public, à la rivière Chambly et à Montréal ; la requête pour le récolement des témoignages ; l’ordonnance pour assigner les témoins ; les procès-verbaux du récolement des témoignages et des confrontations ; la conclusion définitive par le substitut procureur du roi ; la sentence qui condamne Michel Charpentier par contumace et qui absout Angélique Mersan ; l’appel de sentence par le substitut procureur du roi ; l’ordre de transférer Angélique Mersan à Québec ; et le rapport de l’exécution de la sentence par l’exécuteur de la haute justice sur l’effigie de Michel Charpentier. Les documents mentionnent les témoins et habitants de l’île St-Ignace suivant : Jean-Baptiste Guèvremont, 48 ans ; Gabriel Desorcy, 42 ans ; et François Beauchamp, 42 ans. Les documents citent aussi Perreault, prêtre missionnnaire de l’île Dupas, et Charles Lacroix dit Champagne, soldat .
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Dossier disponible sur support numérique.
Notes générales
Notice descriptive inspirée de l’inventaire analytique « Les dossiers de la Juridiction royale de Montréal, 1693-1760 » version 2001, par J.F. Holzl.
Termes rattachés
NOUVELLE-FRANCE. JURIDICTION ROYALE DE MONTREAL
Il est à noter que Guillaume Joquin demeurait dans la maison dans le Fort de Sorel. Joquin possédait aussi une maison à l’Île St-Ignace. C’est dans sa maison à St-Ignace qu’il a été tué.