Le ruisseau no.3 qui passait autrefois sur la concession de Charles de Vannet dit Le Parisien. Il a fait une donation à sa fille Catherine Vannet veuve de Jean Julien Laforest Joly en 1698. La concession se trouvait sur le chemin conduisant au Chenal du Moine. Le ruisseau no. 3 venait des terres agricoles vers le fleuve le St-Laurent de la paroisse St-Pierre de Sorel .
Le 5 juin 1853, la paroisse St-Pierre de Sorel demandait l’homologation des cours d’eau des diverses terres du rang du chenal du Moine par Henry Kittson et Jean-Baptiste Lamère juges de paix de Sa Majesté de Montréal dans le Bourg de William Henry.
Un peu plus tard ce ruisseau no. 3 passait sur les terres numéros 22 et 21 des familles Guèvremont et Fosbrooke en 1855. Le 20 mai 1915, Pontbriand et Fosbrooke réclamaient le titre de leurs terrains achetés par la ville de Sorel en 1908. Il est ordonné à Séraphin Guèvremont de fermer la bouche d’égout domestique donnant sur le cours d’eau no 3.
Dans le cadastre de la ville de Sorel, nous retraçons sur les cartes les cours d’eau en 1868, 1881 et 1947. Aujourd’hui, ces cours d’eau sont disparus et enfouis sous de la terre et du béton. Il ne reste que l’écoulement d’une petite partie du ruisseau 3 au printemps. Durant l’été, il est asséché par la baisse du niveau de l’eau.
En conclusion, certains cours d’eau sont très visibles et d’autre sont par alternance. Ils reflètent l’histoire de notre passé et de notre présent.
En terminant, je vous invite à voir les capsules historiques dans les chroniques de Louise Pelletier sur LaRPV.tv. Merci beaucoup à la prochaine.