Les capsules historiques de Louise Pelletier : No5 : Visite du cimetière protestant de Sorel le 14 octobre 2020 par Louise Pelletier
30 juin 2020Les capsules historiques de Louise Pelletier : No7 : le Patrimoine Vivant sur les porteurs de tradition par Louise Pelletier
23 décembre 2020Les capsules historiques de Louise Pelletier : No6 : patrimoine généalogique – François Pelletier et Marguerite Ursule Caron
Bonjour à vous tous, je me présente Louise Pelletier historienne-recherchiste, pour ma sixième capsule historique qui touchera le patrimoine généalogique. Il s’agit de François Pelletier et Marguerite Ursule Caron venant de St-Roch des Aulnaies. Son ancêtre était Guillaume Le Pelletier et Michelle Mabille de Beauport.
François Pelletier, baptisé le 27 avril 1734 à Ste-Anne de La Pocatière, fils de Charles Pelletier et Marie Louise Chouinard, marié à Marguerite Ursule Marie Caron veuve de François Marie Pelletier, le 24 janvier 1761 à St-Rock des Aulnaies. Il enseignait la milice en 1762. Le 9 mars 1765, il est désigné officier de milice de St-Rock des Aulnaies devant le notaire Dupont. François Pelletier obtenait une commission de son capitaine en 1775. Il quittait St-Roch des Aulnais pour venir s’établir dans la Seigneurie du Barrow dans la concession Bonsecours dans le rang St-Thomas de la paroisse de St-Michel d’Yamaska aujourd’hui la paroisse de St-Robert sur Richelieu. Il a reçu sa terre de Luc Schmid le 15 janvier 1792. François Pelletier a fait construire une maison dans le rang St-Thomas dans le fief Bonsecours. Il en fait donation à son fils Paul Pelletier et Thérèse Gingras avant 1794. Son épouse Marguerite Ursule Caron est décédée le 4 mars et inhumée le 5 mars 1791 dans le cimetière de St-Michel d’Yamaska. François Pelletier lui succéda le 26 juin et inhumé le 27 juin 1794 au même emplacement que sa conjointe.
CONCESSION FIEF BONSECOURS
La seigneurie Thomas et Jane Barrow ne prenait pas d’extension seulement sur la rivière et dans le bas du rang Thiersant ; plusieurs terres aussi étaient déjà concédées dans le bas du rang Saint-Thomas, dès 1790. Samuel Gale et madame Barrow se montrèrent favorables, comme l’avait fait Thomas Barrow, en 1784, à l’établissement d’une paroisse catholique dans la seigneurie. L’intérêt parti plus fort que la haine de « Romish Church » chez les anglais protestants. Dès 1805, l’on constatait que l’église Saint-Michel était trop petite, et l’on agitait la question d’en bâtir une nouvelle.
Le 31 août 1805, les habitants adressèrent une supplique à cette fin. Cette époque reculée, on entrevoyait le jour où l’on serait appelé à bâtir une église dans le fief Bonsecours, et les habitants du rang Saint-Thomas en avaient déjà la frousse, puisque trente et un d’entre eux demandèrent à l’évêque de les laisser à jamais unis à la paroisse Saint-Michel-de-Yamaska. S’offrant à contribuer à la construction de la nouvelle église en contemplation Mais l’affaire en resta là pour le moment; et Mgr Plessis ne permit pas la construction de l’église demandée avant le 18 septembre 1811, et ce après nouvelle requête en date du 8 janvier précédent.
Les habitants dissidents à l’érection de la paroisse pouvaient avoir raison. Ils se séparaient mentalement et volontairement du groupe du bord de l’eau. Ils en étaient aussi séparés matériellement par le rang du brûlé et le rang Thiersant. En 1803, nos cultivateurs de cette époque du rang Saint-Thomas de Saint-Yves n’avaient aucune communication avec l’endroit occupé par le village de Massueville, pendant la saison de l’été. Tout le territoire, qui renferme les terres de « terre noire » n’était passable qu’en hiver. Il n’était pas prudent de s’aventurer sur ces terrains, avant qu’ils fussent égouttés par les fossés et les décharges, au risque d’y enfoncer et de s’embourber. Les premiers colons furent parfois obligés de clôturer la partie de leurs terres, qui s’avançaient dans le brûlé.
Plusieurs même y perdirent de jeunes animaux de ferme, qui furent littéralement enlisés, quand il n’était pas prudent de leur porter secours. Ce territoire marécageux comprenait une étendue de plus deux lieus en longueur pas moins d’une lieue en largeur. Le fief Bonsecours comprend cette partie de la paroisse Saint-Robert, de Saint-Aimé, borné à l’est par la rivière Yamaska; au nord par la « Pointe à l’Ours », neuf arpents plus bas que la route vis-à-vis Saint-David; à l’ouest, par le rang de Pécaudy, jusqu’à la route qui descend au village, et au sud par une ligne qui descend vis-à-vis la terre occupée par M. Joseph Cartier, sur le bord de la rivière. Tout Massueville est compris dans ce territoire. Les chemins de front des rangs de Saint-Thomas et Saint-Yves et Saint-Pierre furent ouverts en 1828.
À la requête de plus 30 habitants des fiefs Bonsecours, Bourgmarie-ouest et Bourchemin communément appelés la seigneurie Barrow, appartenant à la paroisse Saint-Michel-Yamaka, Louis-René Chaussegros de Léry, grand-voyer pour le district de Montréal, présida une assemblée à cet effet le 24 septembre 1828, chez Louis Cartier dit Lafrance fils, dans la concession Saint-Thomas. Assistaient à l’assemblée entre autres; Antoine Pelletier, Antoine Valois, Joseph Robidoux, Louis Cartier père et fils, Joseph Houle, Léon Benoît, Louis Parent.
Il fut décidé : 1 qu’un chemin de front, continuateur de celui déjà établi pour la concession Saint-Thomas, serait ouvert depuis la terre de Firmin Benoît, jusqu’à la seigneurie de Saint-Ours. 2 qu’un chemin de front, continuateur du rang Saint-Robert, serait ouvert, pour le rang Saint-Yves depuis la seigneurie de Sorel jusqu’au rang Saint-Prévost (ou deuxième concession Saint-Robert), serait ouvert dans toute la largeur de l’allonge Sainte-Sophie et long de la décharge. Les ponts seront construits et entretenus par tous ceux qui y mettront de l’eau.
Le 12 septembre suivant, le grand-voyer dressait le procès-verbal des routes qui partent de la rivière et atteignant la seigneurie de Sorel. La première route, continuation de la rue Bonsecours au village de Massueville, partira de la terre Bonaventure Lebrun et attendra le Brûlé (rang Thiersant), à la terre Antoine Saint-Germain; la deuxième atteindra le rang Saint-Thomas, en faisant une équerre d’un arpent entre les terres d’Antoine Peltier et de Charles Vincent; la troisième continuera en droite ligne jusqu’au rang Saint-Yves, et la quatrième traversera en droite la réserve Sainte-Sophie pour atteindre le rang Saint-Pierre (rang Gilbert). La Seigneurie de Bonsecours fut achetée par le Seigneur Aimé Massue en 1833. Les paroisses de Saint-Aimé fut fondée en 1833 et celle de Saint-Robert en 1855.
Histoire de St-Aimé par Lapalice
Plan de la paroisse de Saint-Robert[…]Patrimoine québécois
Jean-Olivier Arcand. 21 septembre 1857
Fonds Ministère des Terres et Forêts. Archives Nationales du Québec
Sur ce plan de la paroisse Saint-Robert située dans la seigneurie Sorel figurent les concessions Prévost, Saint-Robert, Bonsecours, …
Descendance de François Pelletier et de Marguerite Ursule Caron
Charles-François, né le 11 novembre 1761 à St-Rock-des-Aulnaies, se marie à Madeleine Bibeau veuve de Joseph Landry, le 22 octobre 1791 à St-Michel de Yamaska.
Marie-Louise, née le 9 septembre 1763 à St-Rock-des-Aulnaies, se marie à Jean-Baptiste Hamand, le 20 octobre 1784 à Yamachiche.
Joseph-Marie, né le 7 février 1765, décède le 3 mars 1765 à La Pocatière.
François, né vers 1768, se marie à Marie-Louise Lamy, le 16 février 1789 à Yamachiche.
Paul, né vers 1769, se marie à Thérèse Gingras le 7 novembre 1791 à St-Michel de Yamaska. Il était cultivateur et s’établit dans le rang St-Thomas. Robert Jones lui a concédé une terre de 3×40 arpents, le 9 novembre 1798, acquise de François St-Pierre, le contrat fut passé devant Joseph Badeau notaire de Trois-Rivières. Il est décédé le 1 août 1835 à St-Michel de Yamaska.
Pascal, né le 4 mars 1777 à St-Rock des Aulnaies.
Jean-Baptiste, né le 23 septembre 1779 à St-Rock-des-Aulnaies, se marie à Josette Tousignant le 15 février 1808 à Yamachiche et en secondes noces à Josette Grenier, le 7 août 1820 à Yamachiche.
Julien, né vers 1780, se marie à Marie Gingras le 31 janvier 1803 à St-Michel de Yamaska et en secondes noces à Anne Forcier, le 17 novembre 1826 à St-Michel de Yamaska.
Marguerite, née le 29 décembre 1802 à St-Michel de Yamaska, se marie à Olivier Salvas, le 27 juillet 1820 à St-Michel de Yamaska.
Madeleine, née le 22 mars 1804 à St-Michel de Yamaska.
Joseph, né le 18 juin 1805 à St-Michel de Yamaska.
François, né le 25 décembre 1807 à St-Michel de Yamaska.
Ursule, née le 19 juin 1808 à St-Michel de Yamaska.
Théophile, né le 7 décembre 1809 à St-Michel de Yamaska.
Zoé, née le 3 mars 1811 à St-Michel de Yamaska.
En terminant, je vous invite à voir les capsules historiques dans les chroniques de Louise Pelletier sur LaRPV.tv.
Merci beaucoup et à la prochaine.
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