Si nous prenons comme exemple les métiers de fabriquant des toits de chaume. Autrefois, on prenait le foin de baie pour la fabrication de toits de chaume. Le chaume venait de tiges de roseaux, dont le surnom d’herbe à liens. C’était une plante des marais qui ne s’imprègne pas d’eau. Au contraire, elle était isolante et bien étanche mais dangereuse pour le feu. Aujourd’hui, les toits de chaume n’existent plus.
Je suis allée par le passé avec une amie visité des granges à toit de chaume à Ste-Anne d’Yamachiche et Pointe du Lac, et aussi visité le Musée de Lionel Séguin à Trois-Rivières en 1994. C’était de toute beauté de voir cette tradition orale.
On retrouve encore de l’herbe à liens tout autour du lac St-Pierre et dans les baies. Elle sert à fabriquer des caches dans le jargons québécois caboche et aussi à faire des rideaux pour la chasse.
Je me souviens lorsque j’étais toute petite mon père allait chercher de l’herbe à liens dans la baie de St-François du Lac. Il la laissait sécher et puis la cousait côte à côte sur une toile de jute. Cela faisait un rideau d’herbe à liens pour la chasse.
Pour moi le Patrimoine Vivant faisant partie de notre culture québécoise dans les tous les domaines des porteurs de tradition.
En terminant, je vous invite à voir les capsules historiques dans les chroniques de Louise Pelletier sur LaRPV.tv.
Merci beaucoup Joyeux Noël et Bonne Année.
Louise Pelletier
Historienne recherchiste