Patrimoine touristique Villégiature Alfred Guèvremont Le chalet des vignes par Louise Pelletier

Patrimoine touristique

Villégiature

Alfred Guèvremont

Chalet des Vignes

Île aux Fantômes

Ste-Anne de Sorel

1889-1925

Par

Louise Pelletier

Historienne-Recherchiste

 Septembre 2019

« Chalet des Vignes

Île aux Fantômes

Ste-Anne de Sorel

Propriétaire Alfred Guèvremont

Photo : De gauche à droite : M.L.S, Robitaille, manchonnier L M. le shérif Pierre Guèvremont, M. le protonotaire Alfred de Grandpré, M. le docteur Isaïe Sylvestre qui depuis 33 ans, campent ensemble pendant une semaine aux îles de Sorel ».

« Course en chaloupes à Sorel

Mme et Mr Alfred Guèvremont on se rendit à leur Chalet des Vignes sur l’île aux Fantômes où les gais propos et les chansons se prolongèrent jusqu’aux petites heures ».

La Presse 30 juillet 1906. A.N.Q

« LE CHALET DES VIGNES, situé aux îles de Sorel était absolument fermé cette semaine, quatre citoyens s’en étant réservé la jouissance exclusive.

La Presse 15 août 1908.

Il est de tradition, à Sorel, depuis un temps immémorial, pour tous les citoyens, de faire le voyage des îles au moins une fois l’an et d’y séjourné huit, dix et quinze jours et même un mois de plus…Mais depuis de nombre d’années, plusieurs citoyens de Sorel y ont des chalets régulièrement organisés en permanence. Aujourd’hui nous voulons parler plus particulièrement du CHALET DES VIGNES, situé sur l’île aux Fantômes, chenal du Moine, propriété de M. le notaire Alfred Guèvremont. De la fin de mai au commencement d’octobre ce chalet est toujours largement ouvert et les visiteurs nombreux appelés à y faire un séjour plus ou moins long y trouvent sans cesse une gaieté franche et cordiale un accueil chaleureux. Il y a qu’une semaine pendant tout l’été où madame Guèvremont n’a généreuse qu’elle sait offrir de si bonne grâce à son chalet eu tout autre temps de la belle saison, et c’est généralement la seconde du mois d’août. Nous y sommes. Depuis dimanche, dernier les enfants, les jeunes filles et les jeunes garçons n’égaient plus le CHALET DES VIGNES de leurs rires et de leurs ébats joyeux.

C’est qu’il est occupé par graves citoyens de Sorel qui, depuis plusieurs années se réservent la jouissance exclusive du chalet, à pareille époque. Ce sont M. Pierre Guèvremont shérif du comté de Richelieu, M. Alfred de Grandpré, protonotaire du même comté, M. le docteur Isaïe Sylvestre et M. L. S. Robitaille, manchonnier, quatre amis inséparables, qui depuis 1875. Il y a trente-trois ans, n’ont jamais manqué une seule année de prendre leurs vacances ensemble aux îles de Sorel. Monsieur Guèvremont se fait ramasseur de fagots pour entretenir le feu nécessaire à la cuisson des aliments du camps. Le protonotaire de Grandpré devient le cuisinier attitré au chalet. Sers trente-trois ans d’expérience, au camp, dans l’art culinaire en ont fait un maitre-queue renommé. Robitaille a le soin spécial d’entretenir en bon état le mécanisme délicat du pouvoir moteur de l’embarcation à gazoline qui le mène aux endroits de pêche où on sait qu’elle sera fructueuse. Il ne doit jamais manquer de revenir du yacht sans apporter avec lui un seau d’eau clair pour l’usage des campeurs. Le docteur Sylvestre lave la vaisselle, après chaque repas et surveille aussi l’organisation absolument hygiénique du camps…Et le journal la Presse y parvient de façon détournée. Elle est déposée chez un M. Cantara qui demeure voisin de l’île aux Fantômes sur terre ferme ». La Presse 15 août 1908

«Sur l’île aux Fantômes adresse le Chalet des Vignes pimpant et fier sa toilette neuve. Le notaire, Mme Guèvremont et Melle Françoise, leur fille, qui habitent cet enfant enchanteur sont heureux de faire partager les joies des camps aux nombreux visiteurs qu’ils reçoivent. A l’automne de 1889, le notaire cherchant dans les îles de un endroit propice à la chase et à la pêche jete sur L’ILE AUX FANTÔMES un regard d’admiration. Il y dressa un camp et depuis lors, au comfortable CHALET DES VIGNES, la jeunesse se trouve le plaisir et l’âge mur le repos. C’est bien ici, la VILLA JOYEUSE aimable rendez vous de tous. Ceux qui y passent n’en rapportent que des souvenirs réconfortants».

L’Éveil le 19 août 1915. Le Campeur A.N.Q.

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