Marlène Dorcena
22 juillet 2007Bambara Trans
27 juillet 2011Idir – Une voix d’Or
Idir est plus qu’un grand chanteur, il est Humaniste et rassembleur. La musique de Idir est international car elle rejoint le coeur de tous les hommes. Retrouvons nous donc au Métropolis de montréal durant le Festival International des nuits d’Afrique 2008.
Biographie:
Sommité de la chanson kabyle, sa voix d’or et ses tubes planétaires d’homme libre triomphent. Ses mélodies d’amour et d’exil aux guitares folk font rire, pleurer et danser en un concert ultime !
Idir (Hamid Cheriet) né à Aït Lahcène (Kabylie) en 1949, est un fils de berger, un enfant de la révolution algérienne élevé chez les Jésuites. Traduit du kabyle, Idir signifie « Il vivra ».
Alors qu’il étudie la géologie et se destine à une carrière dans le pétrole, l’avenir lui réservait tout autre chose. C’est par hasard, en 1973, qu’il se retrouve à chanter « Rsed a Yidess » (que le sommeil tombe) qui deviendra un tube. Depuis, tout s’enchaine.
En 1975, il arrive à Paris et signe son premier album avec Pathé Marconi. Traduit en 15 langues, « A Vava Inouva » est un succès planétaire. Puis, avec Khaled, il fonde l’association « L’Algérie la vie » qui fera quelques années plus tard l’objet d’un immense concert devant 6000 fans.
Quatre ans plus tard (1979), c’est « Ay Arrac-Negh » (Ô Nos Enfants) que le public fredonne partout.
En 1993, une compilation rend aussi hommage à 17 des chansons de ses deux premiers albums, et l’année suivante, paraît chez Blue Silver un nouvel album intitulé « les Chasseurs de lumières »
Puis vient « Identités » (1999), qu’Idir enregistre avec les collaborations de sommités tels que Manu Chao, Dan Ar Braz, Maxime Le Forestier, Gnawa Diffusion, Gilles Servat, Zebda, Karen Matheson, l’ONB et Geoffrey Oryema.
En mai 2002, avec « Deux rives, un rêve » qui regroupe une fois encore plusieurs de ses compositions, on peut même se délecter d’un inédit écrit par Jean-Jacques Golman « Pourquoi cette pluie », qui relate le catastrophique déluge tombé sur Alger en 2001.
« Entre scènes et terres », un coffret CD/DVD live paru en 2005, célèbre ses 30 ans de carrière. On y retrouve notamment un aperçu de son parcours international.
En 2007, avec « La France des couleurs », traitant de l’identité, Idir est rejoint par Akhénaton, Grand Corps Malade, Disiz la Peste, Zaho, Tiken Jah Fakoli, Oxmo Puccino , Rim’K et Sniper, Wallen, Guizmo, Sinik, Féfé de Saïan Supa Crew, Leeroy et par beaucoup d’autres. Ce disque percutant et surprenant mélange le hip hop, le r’n’b, le reggae, le slam, avec, bien sûr, les rythmes kabyles.
Avec la prédominance de la flûte berbère kabyle, toujours profonde, nostalgique et débordante d’émotion, sa musique nous emporte. Quant à ses textes, à portée universelle, ils abordent l’exil, les fêtes, l’amour, la liberté, et les souvenirs.
Comme Aït Menguellet, Matoub Lounès, et Ferhat, Idir est un homme de conviction. Avec son look discret et sérieux et un d’une grande générosité, il appartient à la minorité de ceux qui dans «la langue de l’homme libre » (le tamarzight), ont donné une autre dimension à la musique algérienne Idir vit aujourd’hui en exil en France.
Pour la communauté algérienne de France, il demeure un mythe, pour le reste de la planète, il est l’un des plus grands noms de la World Music.
Note: Note: Interdit de reproduire en partie ou en totalité les images graphiques, musiques, textes, vidéos sans la permission écrite de RoGeR Marchand.
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